Cette année, du 10 au 21 novembre, le sommet climatique a lieu à Belém, ville du delta de l’Amazonas. Cela contribue au caractère particulier de cette COP30, en nous rappelant l’importance de la protection des forêts tropicales et de leurs populations. Mais aussi parce que c’est le Brésil qui l’organise, avec un gouvernement conscient des défis climatiques et respectueux de la société civile (contrairement aux trois hôtes des COP précédentes). Malheureusement, les engagements des États en termes de réduction des émissions et de mise à disposition de financements ne sont pas à la hauteur des défis. C’est pourquoi Laurence Tubiana, négociatrice officielle française, a récemment fait appel aux entités sous-nationales lors d’une visioconférence : plus près des citoyen.nes, les villes et collectivités locales pourront influencer de manière positive les négociations internationales.
L’ASTM participera sur place à la COP30 à Belém du 10 au 21 novembre, ainsi qu’au sommet alternatif Cúpula dos Povos. La présence de Raymond Klein, co-coordinateur du Klima-Bündnis et de David Hoffmann, coordinateur politique, permettra de rappeler les revendications d’ambition et de justice aux délégations luxembourgeoise, européennes et internationales. Au jour le jour, ils suivront les débats et partageront un regard critique avec les médias et le public luxembourgeois, à travers le canal Bluesky @astm-lu et le site www.astm.lu.
Le 6 octobre, la participation et la campagne de sensibilisation ont été présentées en détail lors d’une conférence de presse. Le 28 octobre aura lieu une table ronde politique « COP30 : dernière chance pour sauver le climat ? » (détails à venir). Enfin, début 2026, une personne représentant un partenaire du Sud sera invitée au Luxembourg, afin de présenter, notamment dans les communes, le regard du Sud global sur les résultats de la COP30 et les attentes envers un pays comme le Luxembourg.

