17-18 mai 2025, Ferme du Bout du Monde, Arlon
Imaginez un coin de paradis caché entre prés vallonnés et terrain militaire, un lieu où même les poules semblent pratiquer la gouvernance partagée. C’est là, à la Ferme du Bout du Monde, que nous nous sommes retrouvés pour deux jours d’initiation à la permaculture. Et spoiler : on n’a pas vu le temps passer (certains doutent même qu’il ait existé).
J1 – Prendre racine
Dès le samedi matin, l’accueil chaleureux de Katy et Jérôme nous a mis dans le bain – un bain de nature, de bienveillance et… de café chaud. Rejoints par Jana et Leonardo, nos fidèles gardiens du lieu, nous avons plongé dans le vaste monde des systèmes vivants. Au programme : observer, comprendre, relier. Bref, apprendre à penser comme une betterave ou un chêne.
Le groupe, aussi éclectique qu’un panier AMAP de printemps, a immédiatement trouvé un rythme commun. Entre une intro aux principes de la permaculture, des sessions sur le sol et la construction d’un énorme tas de compost aux bonnes proportions de carbone et d’azote, on a vite compris qu’ici, le mot formation rime avec transformation.
J2 – Buttes, rires et connexion
Le dimanche, le soleil était toujours au rendez-vous (preuve que même le climat semble fan de permaculture), et nous avons parlé plantes et eau, planifié des potagers, et acquis différentes pratiques de semis, de repiquage, d’entretien et de réparation dans le jardin.
Mention spéciale pour l’auberge espagnole fournie par les participant.e.s. Mets délicieux, coloriés, variés, abondants!
Bilan – Reconnecté·es
Ce week-end, c’était un peu comme ouvrir un tiroir secret de notre imaginaire collectif. On s’est senti·es « hors du temps » – comme si la montre avait accepté de faire une pause pour nous laisser réapprendre l’essentiel. On repart avec des idées, des rires, des graines (au sens propre), et surtout cette sensation rare d’avoir touché quelque chose de plus grand que nous : l’interdépendance, la beauté du vivant, et la joie simple d’être ensemble.
Merci à tout le monde pour ce voyage terrestre et joyeusement fertile. On vous revoit bientôt, quelque part entre un compost et un cercle de parole.
La permaculture, c’est sérieux – mais pas triste.
